Quand on observe le plan de Précy de 1786 ci-dessus (qui peut être téléchargé depuis la page consacrée aux plans anciens de Précy), on peut constater qu’en cette fin du XVIIIe siècle, les habitations étaient situées en très grande majorité le long de l’actuelle rue Charles de Gaulle, avec quelques-unes remontant sur la rue de Gorée.
Cela explique sans hésitation que cette rue principale a conservé pendant longtemps l’appellation de » grande rue « , comme on pourra le constater sur les cartes postales anciennes ci-dessous. On distinguait tout juste le « haut » et le « bas » de la rue. Ce qui est notable sur ces documents, c’est le nombre élevé de commerces qui peuplait l’endroit.
C’est bien plus tard, au cours du XIXe siècle, que les autres rues se sont construites, après la Révolution Française.
Parmi les cartes anciennes que l’on peut observer, plusieurs autres rues reviennent souvent :
– la rue Wateau, qui allait vers l’église et le château, mais qui était aussi le point de passage unique pour aller vers Creil.
– l’allée des Marronniers, aujourd’hui peu utilisée depuis la construction de la D92 qui l’a coupée, alors que cette allée reliait le village aux berges de l’Oise.
– l’avenue de la Gare : Précy a bénéficié très tôt de sa gare et du train vers Paris, permettant aux bourgeois de l’Ile de France de bénéficier de leur habitation à la campagne.
– la rue du Havre : qui assurait la liaison entre le centre historique et le quartier du Martray (avec une ferme importante autrefois).
– l’allée Henri Youf : qui porte ce nom car il fut le donateur des terrains qui ont permis de construire les écoles au début du XXe siècle. C’est en bas de cette rue qu’a été longtemps installée la Poste de Précy.
Et puis, on prendra plaisir à contempler les autres rues, quelques demeures, le calvaire de la rue de Blaincourt, tels qu’ils étaient il y a plus d’un siècle.