SAINT-LOUIS
Louis IX, plus connu sous le nom de Saint Louis depuis sa canonisation par l’Église catholique en 1297, est très probablement né à Poissy, le 25 avril 1214, et mort à Tunis le 25 août 1270. Considéré comme un saint de son vivant, il est le 44e roi de France, pays sur lequel il règne pendant plus de 43 ans. Neuvième roi de France issu de la dynastie des Capétiens directs, il est le cinquième enfant et quatrième fils du roi Louis VIII, dit « Louis le Lion » et de la reine Blanche de Castille, de laquelle il reçoit une éducation très stricte et très pieuse durant toute son enfance. Aîné des membres survivants de sa fratrie, il hérite de la couronne à la mort de son père, alors qu’il n’est âgé que de douze ans. Il est alors sacré le 29 novembre 1226 en la cathédrale de Reims, mais c’est la reine mère qui, conformément au testament de Louis VIII, exerce la régence du royaume jusqu’à la majorité du nouveau monarque.Devenu adulte, Louis IX mène un règne inspiré des valeurs du christianisme qui contribue à fonder l’idée que les pouvoirs spirituel et politique peuvent être incarnés par un seul homme. Il atténue également les excès de la féodalité au profit de la notion de bien commun et développe la justice royale où le souverain apparaît comme « le justicier suprême ». Il se soucie également de l’extension du royaume auquel il rattache notamment les comtés de Blois, de Chartres et de Sancerre ou encore la Normandie, le Maine, la Provence et le Languedoc. Mais Louis IX ne se contente pas de régler les affaires intérieures : réputé juste et diplomate, il est régulièrement sollicité par les différentes monarchies d’Europe qui font appel à lui en tant que juge.Louis IX est aussi un roi réformateur qui veut léguer un royaume dont les sujets seront soumis à un pouvoir juste ; il renouvelle alors la « Quarantaine-le-roi », introduit dans le pays des baillis et des prévôts, interdit l’ordalie et institue la supplicatio, consistant à pouvoir faire appel au roi afin de solliciter l’amendement d’un jugement. Offrant aux Français une monnaie unique, il est l’instigateur des institutions qui deviendront le Parlement et la Cour des Comptes. Très pieux et souhaitant conduire ses sujets vers le Salut, il décide de punir le blasphème, les jeux d’argent, les prêts à intérêt et la prostitution, se procure les reliques du Christ pour lesquelles il fait construire la Sainte-Chapelle et tente de convertir les Juifs de France.Conformément à son vœu prononcé à la suite d’une grave maladie, puis confirmé à la suite d’une guérison miraculeuse, Saint Louis part se battre avec ses frères Robert d’Artois, Alphonse de Poitiers et Charles d’Anjou, tout d’abord en Égypte lors de la Septième croisade, puis en Tunisie lors de la Huitième croisade, au cours de laquelle il meurt de la dysenterie. Aujourd’hui vu comme un monarque ayant offert à la France un renouveau économique, intellectuel et artistique, il est considéré comme l’un des trois grands Capétiens directs avec son grand-père Philippe Auguste et son petit-fils Philippe IV le Bel.
JEAN DE LA BROSSE
Naissance au château d’Huriel en 1375, et mort au château de Boussac en juin 1433 (inhumé en l’abbaye de Prébenoit). Descendant des vicomtes de Brosse, fils de Pierre II de Brosse et de Marguerite de Malleval, Jean de Brosse épousa le 20 août 1419 Jeanne de Naillac, dame de la Motte-Jolivet. Il fut conseiller et chambellan du roi, puis nommé maréchal de France en 1427, en remplacement d’Amaury de Séverac, assassiné, et lieutenant-général en Mâconnais, Lyonnais et Charolais. Il se vit confier la charge du commandement de l’armée royale devant lever le siège de la ville défendue par Jean, Bâtard d’Orléans. Il arriva à Orléans en compagnie du Bâtard, avec 800 lances, le 25 octobre 1428. Sa propre compagnie comportait cinquante hommes d’armes et autant d’archers et d’arbalétriers. Il repoussa les Anglais, les 1er et 2 février 1429, puis subit l’échec de la » journée des harengs » dû à l’inertie du comte de Clermont. Son beau-frère, Jean de Naillac, fut tué dans ce combat. Jean de Brosse se retira, le 16 mars, pour aller chercher des secours par devers le roi.
C’est ainsi qu’il accompagna Jeanne d’Arc de Blois à Orléans, puis repartit chercher le gros de l’armée de renfort qui arriva le 4 mai. Sa compagnie personnelle comprenait alors soixante-treize hommes d’armes et quarante-quatre hommes de traits. Sous les ordres du duc d’Alençon, lieutenant-général du roi, il participa ensuite à la bataille de Patay, aux sièges de Jargeau et de Paris. Au sacre de Charles VII, il était l’un des quatre seigneurs chargés d’escorter la Sainte Ampoule de l’abbaye Saint-Rémi à la cathédrale de Reims.
Le 11 septembre 1430, le maréchal de Boussac fut nommé lieutenant-général des régions situées au-delà de la Seine, de la Somme et de la Marne. Il libéra Compiègne le 28 octobre 1430, avec le comte de Vendôme. Battu devant Beauvais en août 1431, il se dirigea vers Rouen mais la rivalité entre les différents capitaines fit échouer l’opération et ses troupes l’abandonnèrent. En 1432, Boussac sauva la ville de Lagny. L’année suivante, il mourut criblé de dettes et ses créanciers demandèrent l’excommunication de son cadavre et la dispersion de ses cendres.
LOUIS DE SAINT-GELAIS
(1513 – Octobre 1589)
Baron de La Motte-Saint-Heraye, Seigneur de Lansac, de Précy-sur-Oise, de Cornefou, de Bernon, de Hardilleux
Conseiller d’Etat
Surintendant de la Maison de la Reine-Mère
Ambassadeur de France auprès du Saint-Siège (1554)
Capitaine de la 2nde Compagnie de 100 Gentilshommes (1568)
Présent aux batailles de François Ier contre Charles Quint ou pour organiser la représentation de la Guyenne à propos du sel, il est toujours prêt à défendre les intérêts du roi. Il est renvoyé en mission à Londres pour sonder les prétentions d’Élisabeth, reine d’Angleterre sur l’Écosse, dont la reine Marie Stuart, âgée de neuf ans, est fiancée au futur François Il qui a sept ans. C’est également lui qui est chargé d’instruire Édouard VI de la position française en faveur de l’Écosse pour que Marie Stuart garde son royaume.
Ambassadeur extraordinaire à Rome, il est chargé de renouer les liens diplomatiques avec le pape Jules III et d’obtenir sa neutralité dans le combat contre Charles Quint. « Jules III remercia Henri II de la bonne grâce de son envoyé et lorsque M. de Lansac prit congé le 28 juillet, le Pape détacha de son doigt un diamant précieux et lui offrit. » (Sauzé de Lhoumeau).
Il fut maire de Bordeaux de 1556 à 1557. C’est lui qui conduisit le cortège funèbre portant à Saint Denis son jeune roi François qui fut à la fois son neveu, son élève et son roi.
En 1559, il accompagne Élisabeth de Valois, la jeune soeur du roi, donnée à quatorze ans comme épouse à Philippe II d’Espagne. Conscient que la transaction était purement politique, Saint-Gelais qui fut interprète à la cour d’Espagne, fit en sorte qu’elle soit traitée avec les honneurs dus à son rang. Il ne la quitte qu’en 1560. Elle mourut en 1568.
Louis de Lansac fut en somme un fin politique lié aux évènements complexes de ce XVIe siècle. Sa correspondance politique a été publiée par Sauzé de Lhoumeau dans les « Archives historiques du Poitou » – Tome 33, 1904. A.D.D.S.
Il eut huit enfants : quatre avec sa première femme, Jeanne de la Roche-Andry (1563) et trois de son second mariage en 1565 avec Gabrielle de Rochechouart, puis un fils naturel, Urbain, né en 1540, qui deviendra évêque de Saint Bertrand de Cominges.
JACQUETTE DE LANSAC
Fille unique de Thomas Lansac, chevalier, riche bourgeois et marchand de la ville de Bordeaux, elle épouse en premières noces, vers 1512, Alexandre de St Gelais, seigneur de Cornefou et de Bries au Loup, conseiller et chambellan de Jean d’Albret roi de Navarre en 1506, puis du roi François 1er . Elle apporte en dot la seigneurie de St Savin et les terres de Lansac à la famille de St Gelais. Son mari sert souvent d’ambassadeur à François 1er. A la mort de son premier mari, elle réside à Libourne.
En 1521, elle fonde le couvent de l’Annonciade (rue Mingin à Bordeaux et à Blanquefort dans la paroisse Ste Eulalie). Le 21 juillet 1531, elle reçoit 1 000 livres sur le grenier à sel de Libourne. Elle devient vers 1525 la seconde épouse d’un huguenot, Jacques de Pons marquis de Mirambeau, et lui donne cinq fils dont : François de Pons marquis de Mirambeau, Gabriel de Pons, chevalier de l’ordre de St Jean de Jérusalem et Pontus seigneur de la Case.
FRANCOIS DE BOUTEVILLE
BOUTEVILLE (François DE MONTMORENCY, comte de Suxe, seigneur DE) :
Fameux duelliste, né en 1600, il était fils de Louis de Montmorency, vice-amiral de France sous Henri IV.
Il s’était distingué dans les guerres contre les réformés ; mais il ne doit sa célébrité qu’à sa passion pour les combats singuliers, à une époque où la fureur des duels avait provoqué de sévères édits. Il s’enfuit à Bruxelles, après avoir tué le marquis Desportes, le comte de Thongny , et blessé Lafrette. Malgré l’intercession de l’archiduchesse gouvernante des Pays-Bas, Louis XIII lui refusa son pardon. Irrité, Bouteville jura qu’il irait se battre en plein Paris, à la place Royale. Il eut, en effet, l’audace d’exécuter cette gageure de forfanterie le 12 mai 1627 ; son adversaire était Beuvron ; chacun des champions avait deux seconds, qui combattirent comme eux à l’épée et au poignard. Arrêté dans sa fuite après ce nouveau combat, Bouteville fut condamné à mort, et décapité le 2l juin, malgré les sollicitations de toute la haute noblesse. (Dictionnaire Universel de Pierre Larousse).
CHOART DE BUZENVAL
Né à Paris, Nicolas est le fils de Théodore Choart de Buzenval, lieutenant dans une compagnie des gardes françaises et mort en 1616, et de Madeleine Potier de Blancmesnil. Le frère de cette dernière, l’évêque de Beauvais Augustin Potier de Blancmesnil, successeur de son frère René à ce diocèse, lui donne une bonne éducation.Il fut d’abord magistrat, suivant ainsi la tradition familiale des Potier. Il est conseiller au parlement de Bretagne (1630) puis conseiller au Grand Conseil (1631). Il suit même le maréchal de Créquy lors de son ambassade à Rome (1633-1634) avant d’être nommé maître des requêtes.
Mais Augustin Potier de Blancmesnil, un moment proche de la reine mère est renvoyé dans son diocèse en 1643. Alors qu’on lui avait promis une ambassade, Nicolas Choart de Buzenval doit également se retirer et rend sa charge de maître des requêtes. Il se rapproche alors de son oncle ; un de ses cousins s’entremet pour que Buzenval succède à Blancmesnil sur le siège de Beauvais. Buzenval en reçoit les bulles le 11 octobre 1650.
Buzenval est favorable à la stricte résidence de l’évêque ; il fait preuve d’une grande activité et d’une grande rigueur pour rénover son diocèse.
Le diocèse de Beauvais est alors déjà marqué par le jansénisme, notamment grâce aux deux vicaires généraux de son oncle, Claude Tristan et Nicolas Lévesque. Ce dernier prend la direction du séminaire que Blancmesnil avait fondé et que Buzenval fait prospérer : il lui donne notamment un règlement, sur le modèle de celui d’Alet, rédigé par Nicolas Pavillon.
En raison de son jansénisme, Buzenval se trouve vite confronté à une révolte de certains des chanoines de la cathédrale. Le mandement qu’il a édicté après la publication de la bulle Cum occasione est refusé par le doyen des chanoines qui en appelle à Rome. Buzenval se montre inflexible, refusant que Rome dicte sa conduite à un évêque français et estimant que l’Assemblée du clergé n’a nullement la force d’un concile.
La position de Buzenval se radicalise encore lors de l’affaire du Formulaire. Avec Nicolas Pavillon, Henri Arnauld et François-Étienne de Caulet, il fait partie des quatre évêques qui ne fléchissent jamais, au risque de s’aliéner le pouvoir royal. La Paix de l’Église apaise cependant les relations et les chanoines favorables à Buzenval retrouvent même la prébende qui leur avait été confisquée.
Jusqu’à sa mort en 1679, Buzenval administre son diocèse, instituant un Conseil ecclésiastique et effectuant de nombreuses visites dans les paroisses. N’ayant pas de successeur désigné, c’est Toussaint de Forbin-Janson qui lui succède sur le siège de Beauvais.
La Grande Mademoiselle qui le visite le décrit ainsi : » C’est un digne prélat : il fait de son devoir son plaisir ; il n’en a pas un plus grand que la résidence, et ses divertissements sont de faire ses visites, dont il s’acquitte bien ; car il a autant de capacité qu’il se peut. Il s’appelle Buzanval ; il a été conseiller au parlement de Paris, puis maître des requêtes, qu’il quitta pour être coadjuteur de son oncle, qui étoit Potier. «
LE DUC DE LUXEMBOURG
Son père, le comte de Bouteville, est exécuté six mois avant sa naissance pour s’être battu en duel avec François d’Harcourt, marquis de Beuvron, en plein jour, place Royale à Paris. Le nom des Montmorency n’est pas alors en odeur de sainteté. Sa tante, Charlotte de Montmorency, princesse de Condé, lui offre sa protection et l’élève avec son fils, le duc d’Enghien. Il s’attache à son cousin, et partage ses succès et revers pendant la Fronde des Princes, tous deux s’exilent aux Pays-Bas espagnols. Il est alors connu sous le nom de comte de Bouteville.
De retour en France en 1659, Condé et lui sont pardonnés. Condé s’attache à la duchesse de Châtillon, la sœur de Montmorency, et arrange, en 1661, le mariage de son cousin avec le plus beau parti de France, Madeleine de Luxembourg-Piney, princesse de Tingry et héritière du duché de Piney, connu sous le nom de duché de Luxembourg. Ce mariage fait de Bouteville un pair de France.
Au début de la guerre de Dévolution, en 1667, Condé et lui-même se retrouvent sans affectation, mais pendant la deuxième campagne, en 1668 il obtient un grade de lieutenant général aux côtés de Condé dans la conquête de la Franche-Comté. Pendant les années de paix qui suivirent, Luxembourg cultive les faveurs de Louvois.
Il combattit sous le prince de Condé, à la bataille de Rocroi, le 19 mai 1643, et servit au siège de Thionville, ville prise le 10 avril. Il se trouva à la première attaque des retranchements des Bavarois auprès de Fribourg, le 3 avril 1644 à la seconde attaque, le 5 ; à la prise de Spire, le 27; de Philisbourg, le 9 septembre, et de forteresse Mayence, le 17. Il combattit à la bataille d’Alerheim, le 3 août 1645, à la prise de Furnes, le 7 septembre 1646; à celle de Dunkerque, le 7 octobre; à la levée du siège de Lérida par les Français, le 17 juin 1647; à la prise d’Ypres, le 26 avril 1648, et à la bataille de Lens, le au août. S’étant déclaré contre la cour, après la détention du prince de Condé, il servit dans l’armée espagnole, et fut pris à la bataille de Rethel, le 15 décembre 1650. Réuni au même prince après que ce dernier eut recouvré la liberté, en 1651, il attaqua à Bléneau les quartiers du maréchal d’Hocquincourt, le 7 avril 1652.
Il se trouva à la journée de la porte Sainte Antoine, le 2 juillet. Il suivit le prince de Condé au siège et à la prise de Rethel, le 30 octobre; de Sainte-Menéhould, le 25 novembre, et à la levée du siège d’Arras par les Espagnols, avec lesquels il fut battu, le 25 août 1654. Il concourut à la défaite du maréchal de la Ferté devant Valenciennes, le 16 juillet 1656; à la prise de Condé par les Espagnols, le 18 août, et de Saint-Guilain, le 12 mars 1657. Il se trouva à la défaite des Espagnols, près des Dunes, le 14 juin 1658, et il y demeura prisonnier. Il rentra en France à la paix de Pyrénées, le 7 novembre 1659.
En 1672, pendant la guerre de Hollande il est nommé gouverneur de Hollande. Il défait le prince d’Orange à Woerden et ravage la Hollande, et en 1673 il protège la retraite de Utrecht jusqu’à Maastricht avec seulement 20 000 hommes face à une armée de 70 000 hommes. Cet exploit le place au premier rang des généraux.
En 1674 il est fait capitaine des gardes du roi, et en 1675, maréchal de France. En 1676 il est placé à la tête de l’armée du Rhin, mais en 1677, il ne parvient pas à empêcher le duc de Lorraine de prendre Philippsburg. En 1678 il a défait le prince d’Orange à Saint-Denis le 14 août 1678, combat inutile puisque gagné au lendemain de la signature du traité de Nimègue (10 août 1678).
Sa réputation est au plus haut, au point de faire des envieux. Lorsque survient l’affaire des poisons, Louvois prétexte les anciennes expériences d’alchimiste de Montmorency pour l’accuser d’assassinat et de pacte avec le diable ; il est emprisonné à la Bastille en janvier 1680. Rapidement libéré, il est condamné à l’exil sur ses terres pendant un an.
Il ne retrouve grâce aux yeux de Louis XIV qu’en 1688, quand la guerre de la Ligue d’Augsbourg éclate. Le roi et Louvois estiment que Luxembourg est le seul à pouvoir faire face au prince d’Orange, et lui donne le commandement de l’armée de Flandre. Le 1er juillet 1690 il remporte une grande victoire sur le prince de Waldeck à la bataille de Fleurus.
L’année suivante, le 18 septembre 1691, il commande l’armée victorieuse à la bataille de Leuze. Puis il défait une nouvelle fois le prince d’Orange à la bataille de Steinkerque en 1692, et à la bataille de Neerwinden en 1693. Il est surnommé le tapissier de Notre-Dame en raison du grand nombre de drapeaux ennemis, qu’il prend sur les champs de bataille et que l’on suspend dans le cœur de la cathédrale. Il est reçu partout avec enthousiasme à Paris, sauf par le roi, qui ne voit en lui qu’un parent et disciple de Condé.
Dans la campagne de 1694, Luxembourg a peu d’occasion de s’illustrer en Flandre, sauf quand il conduit la fameuse marche de Vignamont à Tournai face à l’ennemi. À son retour à Versailles pendant l’hiver, il tombe malade et meurt le 4 janvier 1695 à l’âge de 66 ans.