On connaît l’aventure d’Adèle, femme de Victor HUGO, avec Charles de SAINTE-BEUVE. Ce dernier prit part en fin septembre 1829 à la lecture d’ HERNANI chez Victor HUGO, rue Notre-Dame des Champs à Paris.
Parmi les invités on signale : BALZAC, MUSSET, VIGNY, DUMAS, Madame PELEGRIN de Précy et le peintre Eugène DEVÉRIA (1805-1865) qui était voisin de Victor HUGO à Paris.
Plusieurs tableaux de DEVÉRIA figuraient en bonne place dans l’appartement de Victor HUGO. On y parlait de son art et du succès obtenu au salon de 1827 avec son tableau : « Naissance d’Henri IV ».
La maison de DEVÉRIA devint alors très vite l’un des principaux foyers du romantisme : « Le rendez-vous de tous les talents et de toutes les élégances du monde romantique, artistes et écrivains confondus. »
DEVÉRIA était connu pour être un excellent portraitiste. Il avait tiré le portrait du roi Louis-Philippe Ier, de Madame Adélaïde – sœur du roi, du duc de Joinville, d’Abel HUGO – frère de Victor HUGO, de BALZAC, de Théophile GAUTIER, etc.
Il avait collaboré à l’illustration de MAUPRAT de George SAND. Pas étonnant qu’il fût un jour l’hôte de Madame PELEGRIN à Précy où elle le reçut au Clos, accompagné par SAINTE-BEUVE.
Elle se rendit par la suite plusieurs fois « au vaste atelier de DEVÉRIA, rue de l’ouest » pour se faire tirer son portrait. On peut se demander de qui et de quoi ils ont bien pu s’entretenir.